14 mai 2020
La course
La course.
Je le dis à regret, ce n’est pas un secret
Le début de la fin me paraît enclenché
L’humanité entière se trouve confrontée
Au premier des coups durs qu’elle devra affronter.
Tout va se compliquer, tout va s’accélérer
Le retour en arrière est un rêve éveillé
C’est je crains un peu tard pour que l’on se réveille
Il croule sous nos yeux, le palais des merveilles.
Les poètes ont lancé chacun leur chant du cygne
Mais c’est un cygne noir qu’à présent on dessine
Y-aura-t-il un après, dans le vert des grands prés
Ou bien est-ce la fin d’un règne de papier ?
Combien il est dommage de n’être pas plus sages
Quand tant de gens sur terre ne sont à cette image.
Alors que l’on détient toutes les solutions
On nage à jamais dans les contradictions.
La course vers la fin est déjà commencée
Elle n’est plus très loin la ligne d’arrivée.
Certains voudraient freiner, d’autres allongent le pas,
Mais tous on s’achemine vers un seul résultat.
Tant mieux si je me trompe, c’est mon vœu le plus cher.
Pour moi déjà s’estompe tout de toute manière.
Puissais-je ne pas voir la fin de cette course.
Il me reste un espoir, d’avoir pour rien la frousse.
Pierre-Jean BOUTET
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