5 avril 2020
Cycles.
Cycles.
Comment n’éprouverai-je un certain vertige
À voir qu’autour de moi, tout tourne sans répit.
Tout comme fait la roue fixée sur une tige,
Mille révolutions dont chacune copie,
Presque à l’identique, celle qui la précède
Comme une chorégraphie mille fois répétée.
À contempler cela, une question m’obsède
Serai-je bien demain, autre que j’ai été ?
La terre sur elle même et autour du soleil
Une ronde éternelle, sans céder au sommeil.
Les jours succèdent aux nuits, aube puis crépuscule
Saisons après saisons, point besoin de calcul.
Pourtant le temps qui passe dessine bien des rides
Je vois sur mon visage la peau perdre éclat.
Lorsque jour après jour, la clepsydre se vide
Je sais malgré ces cycles, que viendra mon trépas.
Nous au cours d’une vie croyons rester les mêmes
Hélas jeune ou vieux ce n’est pareil au même
Nous sommes des milliers transformés chaque jour
Dans l’illusion de tout ce qu’après tous on court.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
Publicité
Publicité
Commentaires