5 avril 2020
Le Garlaban.
Le Garlaban.
Que j’aimerais courir tel Pagnol en son temps
Sur les pentes, à Aubagne, du très fier Garlaban,
Voyant sous mes souliers jaillir les sauterelles
Voir parfois s’envoler de jolies bartavelles !
Telle fut mon enfance, à peu de choses près
Dans ce pays si beau, dont j’ai déjà regrets.
J’étais un sauvageon, tout bercé de nature
Jouant dans la pinède et rêvant d’aventures.
Que je voudrais encore être dans l’innocence
Et de n’avoir acquis toutes ces connaissances
Ces filtres sur mes yeux qui me font voir les choses
Telles qu’elles n’ont hélas pas la couleur des roses.
Renvoyez-moi là-bas où tout restait possible
J’y ai moi même cru que ce serait facile
Qu’il suffisait de voir qu’on allait vers le pire.
Pour redresser la barre, ne suffit de le dire !
Je n’ai plus trop le cœur à vous parler d’espoir
Peut-être est ce mon âge et la venue du soir.
J’aimerai me tromper et être ridicule
Que de voir jour chaque jour, des malheurs majuscules.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
Publicité
Publicité
Commentaires