Élans sauvages.

Élans sauvages.

Les amoureux s’embrassent à bouche que veux-tu

Peu soucieux semble-t-il de garder leur vertu

Quand corps et cœurs leur parlent d’une même voix

Ils se laissent emporter, par troubles et émois.

Sentir monter la vague qui va les emporter

Quand la raison divague, que l’esprit est muet

Le torrent qui bouillonne d’un sang devenu chaud

Rend leurs ardeurs brouillonnes et les porte très haut.

Du plus profond des corps, jaillit une énergie 

Aussi puissante et forte que le sont leurs envies,

Les corps doivent se joindre pour calmer cette fièvre 

Les peaux sont en sueur, lorsque fondent les lèvres.

Ils suivent crescendo un rythme ancestral

La mêlée a alors des saveurs très bestiales

Ils courent après l’acmé de leurs élans sauvages

Avant la retombée, des corps devenus sages.

Puissance du désir de ces ardeurs primales

Recherche du plaisir par ces voies animales,

Les amoureux n’ont honte des envies qu’ils éprouvent 

Mais que la société veut cacher et réprouve.

C’est dans l’intimité des chambres portes closes

Qu’elle entend garder ces amours qui éclosent 

Les amoureux de ça, souvent ils n’en ont cure

Ils aiment avant tout les amours très nature.

Pierre-Jean BOUTET

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