2 juin 2018
Brouillard.
Brouillard.
Le brouillard est épais partout qui enveloppe
La maison, le jardin de ses brumes interlopes
Le monde rétrécit à mon seul pré carré
Étrange sensation d’y rester oublié.
Ma raison est intacte qui me dit tout va bien
C’est un fragile masque et tu ne risques rien
Que faire contre celle qui alors vagabonde
Mon imagination qui lors refait le monde.
Un monde à mon goût où règnerait la paix
Où les hommes ensemble en même volonté
Façonnerait la terre sans pourtant la blesser
Je ferme mes paupières, je me laisse aller.
Je vois partout des villes ou sont-ce des forêts
Les arbres et la verdure semblent être habités
J’aperçois sur les places des fêtes se tenir
Et des enfants joyeux qui sont là à courir.
Les eaux partout sont claires, le ciel est lumineux
Je ne vois de poussières hors celle des pollens
Ce monde est moderne mais il a bonne haleine
L’énergie abondante du vent, de l’eau, des cieux.
Mais voilà que le vent souffle un air malicieux
Voilà que le brouillard disparaît à mes yeux
Je revois naître un monde toujours cher à mon coeur
Mais ma raison me dit qu’il est trop dans l’erreur.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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