2 février 2018
Tu m’impressionnes
Tu m’impressionnes
Sais-tu tu m’impressionnes, peut être plus qu’Hugo
Car à lui je saurai, dire en vers bravo
J’avais j’avoue un rêve, te serrer la paluche
Que je n’ai accompli, et je t’en veux Coluche.
Tu aurais pu vieillir, comme font tant d’artistes
Et la verve comique, rester longtemps en piste
Mais voilà ton destin était d’être fauché
Comme le fut Achille par le talon blessé,
Qui vit à cent à l’heure, a grillé ses cartouches
C’est bien ce désespoir qui au fond tant nous touche
La vie est une foire, et nous des enfoirés
Tu n’avais toi de cesse de nous le rappeler.
Tu n’étais pas très beau, mais waouh, t’avais du style
Intellos, populo, tous te trouvaient habile
À dénoncer sans fards, petits et grands travers
De notre société où tout marche à l’envers.
Dire que tu nous manques, ça fait un peu cliché
Car à la vérité, tu n’es pas remplacé
Le monde s’est durci, depuis que t’es parti
C’est sûr tu pleurerais, tes restos ont grandi.
Des comiques il y en a qui ont de l’ironie
Mais aucun à ce jour n’atteint à ton génie
N’emporte cette audience, ne parle à nos consciences
Avec tout ton talent, t’as ma reconnaissance.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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