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Les troubles remuements des âmes et des cœurs...
23 septembre 2017

Douleurs d'automne

DUO de plumes
Douleurs d'automne
Des couleurs de l'automne mon coeur a pris les tons
Depuis que m'abandonne tout espoir de revoir
Celle qui désormais plus jamais ne me donne
Aucun signe d'amour, je suis au désespoir.
Je garde au fond du coeur toutefois un trésor 
Qui prend avec le temps les teintes du vieil or
Ces souvenirs d'été quand l'amour se logeait
Dans ces moments tendresse qu'alors la vie m'offrait.
À présent que s'installe cette arrière saison, 
Que mon regard se porte vers l'immense horizon, 
Que l'on a parcouru tant de fois tous les deux, 
Je revis en silence ces moments si heureux. 
 
Je revois nos balades au cœur de la forêt, 
Le bruit des feuilles mortes que nos pas écrasaient,
Nos courses effrenées dans les ors de l'été, 
Et quand tombait le soir, le frisson d'un baiser.
 
Aux douleurs de l'automne ma vie est bariolée 
Depuis que j'ai perdu le goût de tes baisers
Elle n'a de saveur que celle des regrets 
Mais nos plus doux secrets ne seront pas violés.
 
Je garderai pour moi tes plus tendres aveux
Ainsi que nos serments, ainsi que tous nos vœux
L'humus du temps qui passe qui les recouvrira
Plus sûrement que moi lui les préservera.
J'entends un vent léger qui fait voler les feuilles, 
Il entraine avec lui maintes de mes pensées, 
Et tous ces mots d'amour que chaque jour j'effeuille, 
En souvenir de toi, du temps où l'on s'aimait. 
 
Mes nuits sont désormais un jardin enchanté, 
Nous y sommes complices, rien ne semble changé, 
Le rouge et or d'automne à mes yeux te revêt, 
Me laissant un espoir … et si tu revenais ?
 
Si je pleure parfois en songeant à l'époque 
Où nous étions heureux, alors bien je me moque
De ces petits malheurs que la vie apporte 
Plus rien ne m'atteint, tu as franchi la porte.
J'ai au coeur bien enfouie, la trace d'un soleil
Celui qui m'éclairait c'était une merveille
Quand tu disais ces mots, je t'aime pour la vie
Mais la vie c'est trop court, un jour elle est finie.
Et je n'en ai que faire de tous ces vils sarcasmes, 
Qui bruissent autour de moi, qui ne sont que vacarme 
Qui ne comprennent pas combien on peut aimer, 
Quand l'amour est puissant, qu'on veut le partager. 
 
L'automne endormira pour une fois encore, 
Ce qu'il reste de nous, des souvenirs enfouis, 
De ceux qui chaque nuit me murmurent encore, 
Qu'il n'est de point final, qu'une lumière luit.
 
Daniele LABRANCHE et Pierre-Jean BOUTET
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