7 octobre 2020
Régressions
Régressions.
Combien d’hommes honorés, au plus haut de leur gloire
Ont sombré dans l’oubli, sous le poids de l’histoire ?
Combien de héros, et combien de victoires
Effacés par le temps, de nos pauvres mémoires ?
N’émergeraient alors que quelques vrais génies
Des noms plus que des œuvres qu’on vénère ainsi ?
Shakespeare ou Newton, Pasteur ou Michel-Ange
Qui connaît donc leur œuvre, n’est ce pas ça l’étrange ?
Des noms comme des phares qui nous éclaireraient
Mais de quelle lumière pas trop on ne le sait.
Bien trop de gens n’entendent hélas que la parole
Des hommes de leur temps, même si elle est folle !
Ils récusent Darwin, ils récusent la science
Pour d’absurdes idées, forgées dans leur croyance
Le monde aurait pour eux seulement sept mille ans
L’homme et les dinosaures vivaient en même temps !
Combien c’est à l’image des folles prétentions
De l’homme qui refuse de regarder en face
Le monde tel qu’il est et quelle est sa vraie place
Préférant inventer sa propre création !
Comment un grand pays moderne, l’Amérique
A pu tomber si bas aux mains de cette clique ?
Comment les grandes voix qui ont su le forger
Sont-elles à ce point à présent étouffées ?
L’humanité entière serait en régression
Car affolée peut être par sa disparition
Partout sont les colères comme les rébellions
Les hommes sont des pions , mais se croient des champions.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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