5 octobre 2020
Minuscules.
Minuscules.
L’époque est peut être entrée en crépuscule
Tant s’y trouvent nombreux les êtres sans scrupules.
Ceux qui n’agissent au vrai qu’en fonction de calculs
Qui jamais n’apparaissent aux yeux des plus crédules.
Combien est étonnant qu’ils fassent des émules
Que pour les entendre nombreux se bousculent ?
Alors qu’au fond ce sont d’authentiques crapules
Pour leurs seuls intérêts jamais ils ne reculent.
Le mot de liberté, la belle libellule
Ils le clament à tout va, invoquant Sitting Bull
Mais c’est un paravent, derrière tout bascule
Dans tant de coups fourrés qu’on n’en tient le calcul.
Ils ont pris le pouvoir et les autres ils acculent
À se soumettre à eux accepter leur férule
Ils ont plus de venin que mille tarentules
Pour arrondir sans cesse leur immense pécule.
Ils ont beau se montrer à ce point ridicule
Ce n’est que rarement qu’on les met en cellule
Les valeurs du moment sont un bon véhicule
Pour exploiter à fond leur simplistes formules.
Si c’était autrefois des gens à particule
Dont le nom s’étalait en grandes majuscules
Qui vivaient comme eux dans une jolie bulle
Qui nous emprisonnaient dans tous leurs tentacules
Ce sont à présent sous nos yeux incrédules
Des gens qui ne raisonnent que par leurs testicules
Qui nous font avaler leurs amères pilules
Qui trop facilement nous trompent et manipulent.
Pierre-Jean BOUTET
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