12 avril 2020
Le coeur léger
Le coeur léger
C’est au petit matin qu’un jour je partirai
Dans l’horizon teinté des lueurs du lever
À L’heure où les étoiles se mirent encore dans l’eau
J’aurai mis mes chaussures et pris mon paletot
Plus rien ne me retient au pays à présent
Sauf quelques rares liens avec très peu de gens
J’ai fait le tour trois fois de ce monde un peu clos
Et de tourner en rond ce n’est point là mon lot.
J’entends si fort en moi l’appel des grands chemins
Vers de nouveaux espaces, vers un nouveau destin
Le voyage est toujours généreux en surprises
Lors reprendre la route est pensée qui me grise.
Je n’ai en rien ce goût de regarder derrière
Mon passé n’est pas mort mais il n’est ma lumière.
Je m’en vais droit devant avec au cœur l’espoir
D’un monde bien plus beau que je ne pourrais croire.
Je m’en vais en sifflant une gaie ritournelle
Sur laquelle on danse avec les demoiselles
Le coeur aussi léger que l’est mon balluchon
Et les yeux grands ouverts tournés vers l’horizon.
Pierre-Jean BOUTET
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