La porte.

La porte.

Qui n’a pas à son tour buté sur une porte

Pour la trouver fermée sans comprendre pourquoi ?

Qui n’a pas un beau jour Et en est resté coi

Essuyé un refus devant ce qu’il apporte ?

Obstacle ou rejet combien ça nous fait mal

D’être aussi contrarié qui trouve ça normal ?

C’est la peur qui engendre tous ces comportements 

La méfiance nourrit tous les enfermements.

C’est celui qui a peur qui se prive de l’autre

Et qui crée la prison où il choisit de vivre.

Point besoin toutefois d’avoir un coeur d’apôtre 

Pour choisir un chemin plus parsemé de rires.

Conserve cet espoir que s’ouvre la serrure

Car il n’est point de porte qui n’ait que fermeture

Efforce toi de croire qu’un jour la main tendue

Sera enfin comprise et bien mieux entendue.

Pierre-Jean BOUTET