A l’unisson.

À l’unisson.

Je la sens près de moi à portée de la main

À portée de mon cœur, j’ai le bout de ses seins

Je suis fou de désir pourtant je me retiens

Le signe attendu, toujours lui appartient.

Je la sais loin de moi, aussi je me souviens

De ces plus doux moments, blotti contre ses reins.

Elle me manque déjà, aussitôt que partie

Elle seule sifflera la fin de la partie.

Je la veux pour toujours, tout au creux de mes nuits.

Grâce à elle jamais ne connaîtrai l’ennui.

Elle occupe si bien l’espace de mes bras

Que je me sens complet, autant qu’elle le voudra.

Elle me dit que je suis son pilier, son rempart

Du château que je suis rarement elle part.

Elle m’emporte avec elle, même si seule elle s’en va

Il n’y a que pour moi que son petit coeur bat.

Elle m’assure qu’elle me veut toujours à ses côtés 

Qu’elle aime que l’on aille tous les deux s’envoler,

Qu’elle se sent avec moi bien en sécurité 

Que personne ne viendra cet amour nous voler.

Elle connaît des mots qui peuvent rendre fou

Juste pour me voir me pendre à son cou.

Quand elle vient s’asseoir, se blottir contre moi

Que demander de plus, alors je me tiens coi.

Nous sommes un et un qui sont devenus deux

Cela n’a rien changé que nous devenions vieux

Nos cœurs battent toujours je sais à l’unisson 

Elle souvent très sage et moi plus polisson.

Pierre-Jean BOUTET

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