Plus haut.

Plus haut.

Il n’y a de cheminées que dans les pays froids 

Au cœur de ces maisons où l’on aime avoir chaud

Il n’y a de hamacs que dans les pays chauds

On aime y sommeiller sans jamais avoir froid.

Qui n’a jamais rêvé, de ce que l’autre a

On est un jour jaloux, de ce que l’on n’a pas

Sans voir sur ce qu’on a, peut nous rendre heureux

Point besoin que d’avoir, aussi, ce qu’ils ont eux.

Mais l’homme est ainsi qu’il n’est point satisfait 

Qu’il lui faut toujours plus et que tout soit parfait

Appétit insatiable que vouloir posséder 

Sans voir que le bonheur c’est de se dépouiller.

De se débarrasser de ces choses inutiles

Qu’on a accumulées de façon trop fébrile 

De s’en tenir au mieux à ce strict nécessaire 

Tout ce qu’il faut pour vivre, un toit, de l’eau, de l’air.

De quoi remplir l’assiette, un endroit où dormir 

Du papier, une plume, juste de quoi écrire

Et puis des yeux pour voir combien le monde est beau

Combien l’amour arrive à nous porter plus haut.

Pierre-Jean BOUTET

cambredaze.canalblog.com