25 mai 2018
Troupeau.
Troupeau
Un jour elle est cassée, la belle mécanique
Elle est enrayée, plus bien elle ne clique
Les pensées toutes faites, inculquées en son cœur
L’ignorance du vrai, et partout de la peur.
Un jour on ne joue plus sur la scène exposée
On veut briser la glace et les codes imposés
Un jour on voit plus loin que ces simples barrières
On aperçoit les choses, qui sont cachées derrière.
Un jour on ne peut plus, suivre la même route
Dès lors que tout en nous, viennent germer les doutes
On cherche à comprendre, où nichent nos erreurs
On voit qu’est fabriqué, ce qu’on nomme bonheur.
Un jour on voit les hommes, comme autant de moutons
Conduits par des bergers, dont on connaît le nom
Obéir en Panurge, à leurs traîtres injonctions
Et suivre un destin qui les tient en prison.
Un jour on veut crier : Halte, arrêtez-vous !
Mais ils n’entendent rien, les moutons comme nous
Ils sont conditionnés comme des mécaniques
Qui elles ne sont cassées et fort bien les agitent.
Un jour on voit passer, le reste du troupeau
On n’est pas rejeté, mais on n’est en repos
On voudrait enlever, de leurs yeux ce bandeau
Qui leur fait voir le monde, comme s’il était beau.
Fasse un jour que les hommes, chassent tous leurs bergers
Pour qu’en chacun il puisse, librement émerger
Le désir de conduire, par eux mêmes leurs vies
Et faire de leur monde, un nouveau paradis.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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