15 novembre 2017
Au dessus de Jujol
Un sentier de cailloux qui monte en serpentin
Au milieu des ajoncs et des touffes de thym
Qui s’en va à l’assaut des alpages très loin
Une draille perdue au dessus des jardins
De ce petit village blotti dans son coteau
D’où partaient autrefois le dit-on des troupeaux
De brebis et d’agneaux talonnés par ces chiens
Qui en sont à la fois les guides et les gardiens.
Des bâtisses ruinées faites de pierre sèches
Anciennes bergeries à présent dans la dèche
Parsèment ce parcours maintenant déserté
Sauf par les promeneurs gourmands de randonnée.
Cela vaut bien la peine aussi de s’arrêter
De poser son bâton et de se retourner
La vue qui vous saisit est à souffle couper
Car c’est le Canigou qui éclate de beauté,
Découpant sur le ciel aussi bleu que limpide
Ses crêtes couronnées pour des gens intrépides
Par des neiges si blanches qu’elles semblent déposées
Comme des draps tout frais sur un lit pas défait.
Les premiers contreforts escarpés et boisés
On les voit parsemés des couleurs brun rouillé
En cette fin d’automne le soleil vient jouer
Encore sur ces feuillages qu’il aime à exalter.
Que vous dire de plus tout est simplicité
La nature qui s’offre est ce jour là bien gaie
Il ne reste alors qu’à la bien respirer
Et se remplir le coeur de cette pureté.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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