Stroboscope
Stroboscope
Des éclairs de génie aux portes des prisons
La rancœur des aigris dont on oublie le nom
La flamme des passions qui flamboie tout au fond
Les larmes d'abandon des hommages en rond.
Et ces pleurs dans nos villes déchirées par le vide
Des avancées sans but autre que d'exister
Des conquêtes absurdes et sans droit de cité
Des promesses tenues mais hélas sans objet
Des trahisons parfaites dont c'est le seul projet.
Et la fin des espoirs dans des vies bien trop lisses
Des lumières aveugles tout au cœur des cités
Des ruelles trop sombres pour être visitées
Les querelles sans nombre des gens civilisés
Les regrets hypocrites des puissants trop gâtés.
Et les ombres qui sont dans les coins tout au fond
Des vents bien trop sauvages animés par la rage
La houle d'océans emportée dans les âges
Les explosions ardentes des volcans chimériques
Les contrées ignorées de la pauvre Amérique.
Et les élans vaincus de tous nos sacrifices.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com