Sources
Elles planent au dessus des sommets éthérés
En un monde où seules elles sont tolérées
Elles flottent à la lisière de nos propres consciences
Comme légers flocons aussitôt qui s'échappent
Elles ressemblent parfois à des rêves embrouilles
Et à d'autres moments à des miroirs de glace
Elles nous mènent hélas par le bout de nos nez
Elles se précipitent bien trop souvent en masse
Nous en prenons les rênes comme on monte des chevaux
Nous en filons la laine en très longs écheveaux
Nous en faisons le sel de nos plus beaux discours
Nous en tirons le miel de nos poèmes d'amour
Pourrez vous, devinette, en deviner le nom ?
Ou est ce que ces mots pour vous sont sans échos ?
Je vous met sur la piste, amis poètes ou non
Elles sont inspirations où se forgent nos mots.
Pierre BOUTET
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