8 octobre 2020
Fantôme
Fantôme.
Tes jours restent chargés de l’ombre de tes rêves
De ceux qui chaque nuit à ce monde t’enlèvent.
Tu vis en somnambule comme entre parenthèses
Attendant le sommeil pour te sentir plus aise.
Tu tentes d’échapper à la réalité
Évadé de ce temps bien trop lourd à porter
Tu fuis sans regarder, rien n’est à ta portée
Rien de ce que tu y vis n’est ta tasse de thé.
Dans les limbes des rêves où tu te réfugies
Certes il y a des monstres et la peur qui rugit
Mais ils t’offrent aussi de bien jolis vertiges
Des instants de plaisir où le bonheur se fige.
Tu sembles un fantôme égaré parmi nous
Tu n’es que de passage et hagard comme fou
Tes yeux ne semblent voir ce qui est autour d’eux
Contemplant d’autres choses, tournés vers d’autres cieux.
Un jour viendra je crains où cassera la corde
Qui te retient encore un peu parmi les tiens
Combien elle durera cette vie qui t’accorde
Si peu de bons moments ici où tu te tiens ?
Pierre-Jean BOUTET
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