7 octobre 2020
Eloge de la fuite
Éloge de la fuite
Jouissance lui fait suite.
Je fuis les miasmes de la ville, je jouis du bonheur d’être deux
Tu fuis ce que tu trouves horrible, tu jouis du suc des mandarines
Il ou elle fuit loin des lieux de torture pour jouir de liberté à l’abri de ces crimes
Nous fuyons bien souvent sans savoir ce qu’on fuit
Nous jouissons de la vie et de ses meilleurs fruits
Vous fuyez les tyrans à brides abattues
Vous jouissez simplement quand le canon s’est tu
Ils fuient très loin des guerres, ils jouissent comme naguère.
Pierre-Jean BOUTET
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