7 octobre 2020
Plus loin que mon village
Plus loin que mon village.
Tant d’émotions submergent nos cœurs insatisfaits
Tant de questions dépassent nos esprits limités.
Comment trouver le calme ou la sérénité,
Sans se voiler la face ou bien sans s’isoler ?
De quoi perdre la tête à toujours s’impliquer
Ou à vouloir résoudre des choses compliquées,
Atteindre la quiétude c’est possible pourtant
En triant ce sur quoi, on doit mettre l’accent.
Primum non nocere, tout comme les médecins
C’est là une devise dont le sens est très sain.
Ne pas nuire à l’autre, pas plus qu’à la nature
Sauf si c’est pour survivre, en être alors sûr.
Cela paraît très simple ça ne l’est pas hélas
Que de choses échappent à notre connaissance.
Chaque jour nous jouissons de ressources variées
Dont nous ne savons rien, de ce qu’elles ont pillé.
Sommes-nous des otages impuissants, consentants ?
Sommes-nous tous coupables d’alimenter pourtant,
Un système pervers qui détruit ce qu’il touche
L’homme et l’animal et la Terre où il couche ?
Je prends soin dans ma bulle de tout ce qui m’entoure
La nature, les miens, les autres alentour.
Mais je n’ai pas de bras assez long pour agir
Au delà de ma vue, ni notre devenir.
Je ne dispose en fait que de mes pauvres mots
Pour crier, est-ce en vain ? Plus loin que mon village.
Je ne suis pas le seul à tenir ces propos
Et je suis fort chagrin que n’en soyons plus sages.
Pierre-Jean BOUTET
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