Cruels

Cruels.

Que les mots peuvent être sans le vouloir cruels

Quand ils s’en vont blesser des cœurs un peu sensibles.

Ils laissent par mégarde des traces indélébiles 

Comme des plaies ouvertes au vent de l’éternel.

Veillez à prendre soin de ceux que vous aimez 

N’allez au grand jamais risquer de l’humilier

Celle ou celui pour qui, à ses yeux vous comptez

Il se pourrait qu’il puisse ne pouvoir pardonner.

Blessures d’amour propre sont des fruits du mépris.

Conscient ou inconscient il est hélas compris 

À tort ou à raison comme la négation 

De sa propre valeur, c’est un violent poison.

La confiance on le sait est sentiment fragile

Tant de temps nécessaire pour enfin la construire.

Mais il suffit hélas de peu pour la détruire 

La confiance c’est connu, est chose volatile.

Pourtant il faut si peu pour renforcer le lien

Un sourire un geste ou un mot de soutien 

D’autant plus efficaces qu’ils en sont plus sincères 

Rappelez à l’ami qu’il est aussi un frère !

Pierre-Jean BOUTET