13 avril 2020
Sidérés !
Sidérés.
Litanie chaque soir du décompte des morts
Toujours mêmes images, dans un même décor.
Malades en détresse et soignants affairés
De quoi jour après jour, un peu plus nous casser.
Seul le printemps pourrait briser ce lourd carcan
Faire voler en éclats ce cirque déprimant
Rappeler que la vie aura le dernier mot
Redonner le sourire aux grands et aux marmots.
Il reste hors de portée au delà des fenêtres
Sauf dans quelques jardins accessibles peut être
Ou sur de grands balcons où se cultivent en pots
Tomates, ou lilas ou bien coquelicots.
Auto-emprisonnés voilà le juste mot
Dans nos appartements sans clefs même barreaux.
Toute une humanité qui a peur d’elle même
Alors que tant des gens clament combien ils s’aiment.
On ne sait que penser, on est déboussolés
Jamais à tel désastre ne fûmes confrontés.
On veut sa liberté si possible en Avril
Passant, en attendant, des tas de coup de fil.
Que sera notre monde après ce tsunami
Qui aura renversé les dogmes établis.
Car comme par miracle les milliards ont surgi
Qui pour encore croire à cette économie ?
Les uns c’est sûr espèrent que tout soit comme avant
Les autres n’y croient plus car tout est différent
L’illusion plus n’opère pareil dorénavant
Peut être que les gens c’est plus fort que l’argent ?
Pierre-Jean BOUTET
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