2 avril 2020
Un sujet.
Un sujet.
Qu’on me donne un sujet quel qu’il soit je m’en moque
Pour écrire des vers, peu importe l’époque.
Offrez moi au hasard un thème de votre choix
Viendront naître des mots tout au bout de mes doigts.
J’ouïs, je regarde, je ressens, et je goûte
Tous mes sens m’y convient, ce quoiqu’il m’en coûte.
L’envie irrépressible va grandir et va croître
De voir naître des mots, les sortir de leur cloître.
Tout peut être prétexte, à tel épanchement
Ainsi jaillit un texte, d’un simple clignement,
De furtive lumière ou d’une ombre qui passe
D’un nuage curieux, rien jamais ne me lasse.
C’est comme si le monde, voulait par tous ces mots
Venir dire aux hommes, arrêtez d’être sots.
Voyez cette planète où vous vous agitez
Elle vous offre la vie, un peu mieux l’écoutez.
Bien d’autres, comme moi, se sont faits médiateurs
En disant prenez garde aux signes avant-coureurs.
Il est temps de prêter un peu plus d’attention
A ce que dit la terre, aux hommes de raison.
Malgré les apparences dans tout ce que j’écris
Il n’y a qu’un sujet, c’est celui de la vie,
Le plus divers aussi, et le plus merveilleux
Seuls ceux qui l’ont compris, peuvent être heureux.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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