30 octobre 2019
Tristesses
Tristesses
La brise doucement agite un peu les feuilles
Se glisse dans le cou de ces femmes en deuil
Penchées en sanglotant autour de ce cercueil
Tandis que courent au loin des troupeaux de chevreuils.
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Mouchoir ensanglanté noué sur une tête
Un drapeau est brandi sur un air de conquête
Le canon a tonné dessus la barricade
Et sont tombés au sol quelques bons camarades.
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Assise au bord du quai, elle regarde au loin
Les rails à présent vides, d’où est parti le train
Elle serre une photo fort entre ses deux mains
Elle sait qu’elle sera seule quand s’en viendra demain....
Pierre-Jean BOUTET
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