22 septembre 2019
Puisqu’il ne sert de rien...
Puisqu’il ne sert de rien....
S’il existait des mots, que je pourrais t’écrire
Qui laissent sur ta peau, une envie de revivre
Ces jours qui furent heureux, au point moi qu’ils m’enivrent
Mais las je crois entendre, que tu ris à les lire.
Pourtant il suffisait avant d’un simple geste
Un signe de la main, un mouvement d’épaule
Pour que tu viennes alors, d’un élan toujours leste
Te blottir contre moi, que ta lèvre me frôle.
Les mots ne sont plus rien, s’il n’y a plus de confiance
La trahison leur fait perdre leur consistance
Le cœur lui devient sourd, si l’oreille entend
Tu ne crois plus aux mots que je disais avant.
Et l’œil devient aveugle, où il voyait pourtant
De l’amour une preuve quand il était confiant
Il n’y a plus d’après, quand la ligne est brisée
Cette ligne invisible, entre deux cœurs liés.
Comme il ne sert de rien, de te dire je t’aime
Que je ne puis t’écrire, pour broder sur ce thème
Je t’envoies une lettre, pauvre feuille blanche
Puisqu’il ne sert de rien que mon coeur s’y épanche.
Pierre-Jean BOUTET
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