Au lac d’Aude

Au lac d’Aude

C’était un lendemain de forte canicule

Pourtant malgré cela personne ne recule

Nous nous lançons nombreux et cela sans faillir

À l’assaut du lac d’Aude au départ du Capcir.

Après cette ballade, c’est la pause estivale

Où les occupations sont souvent familiales,

Nous partons d’un bon pied, la chaleur est présente 

La piste devant nous, s’annonce un peu en pente.

Nous traversons des prés parsemés de tourbières 

On voit des arbres morts, comme des ossuaires

Nous nous aventurons dans des troupeaux de vaches

Toutes très occupées par cette herbe qu’elles mâchent.

Chacun prend une allure, celle qui lui convient 

Robert se fait aider quand la côte survient

Isabelle et Christine, premières de cordées 

Entraînent notre troupe, au long de la montée.

Après avoir sué sur quelques kilomètres 

Nous atteignons l’endroit où il fera bon être 

Au bord du lac, à l’ombre, près des rhododendrons

Nous nous sommes assis et enfin nous mangeons.

Le lac est parcouru de risées délicieuses

Ici souffle un air frais au pied des grands sommets

L’ambiance est détendue, l’atmosphère rieuse

Oh comme on est bien dans cette randonnée.

Danièle en connaisseuse des plantes de par ici

Nous montre des grassettes carnivores qu’elle dit

Tout comme les droséras qui poussent par ici

Des espèces voraces, heureux c’est très petit !

On pensait le retour évident et facile

Mais c’était sans compter sur le soleil qui brille

Bien des arrêts à l’ombre pour y calmer la soif

Certains restent debout mais d’autres eux s’assoient.

Deux heures et demies bien autant qu’à l’aller

Avant de retrouver les voitures garées 

On ouvre les voitures avant que d’y entrer

Question de sauvegarde pour n’y pas étouffer.

Souvent à Endavant c’est vrai qu’on baguenaude 

De Cerdagne ou Capcir pour aller au lac d’Aude

Cette fois c’était pour mettre un point final

Pour mieux nous retrouver fallait fermer le bal.

Pierre-Jean BOUTET