14 mars 2017
Petit lever brumeux
A travers les volets que la lumière perce
Je les entends piailler les oiseaux que l'averse
Qui vient de s'épancher affole et disperse
Dans le petit matin leurs pépiements me bercent.
À peine réveillé les yeux encore voilés
J'approche hésitant la machine à café
Pour pomper ce nectar qui peut si bien m'aider
Moi qui suis si hagard toujours à mon lever.
C'est comme un entre-deux, une parenthèse
On quitte le sommeil mais on n'est pas à l'aise
La brume est toujours là dans chacun de mes gestes
Il faut la dissiper pour affronter le reste.
J'aime bien ce moment où flottent dans ma tête
Des bribes de ces rêves qui agitent mes nuits
J'entame mais en vain une curieuse quête
Pour grappiller des mots mais hélas ils me fuient.
J'ouvre alors les volets la lumière me perce
Je ressens les rayons qui sitôt me traversent
Toute cette énergie qui en moi se déverse
Va pouvoir me porter dans ce monde adverse.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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