La flamme

La flamme

Me reprocherez vous de vous avoir aimée

D'avoir comme un fou, tant cherché à vous plaire

Ou est passée dans vos yeux, la petite flamme claire

Que j'y voyais jadis quand vous même m'aimiez ?

Aurais je du passer sans même m'arrêter

Alors que vous étiez si fière et si belle

Je m'en souviens mon coeur s'est presque arrêté

Vous n'étiez pas alors devenue si cruelle

Je n'ai aucun regrets d'être tombé sous le charme

De votre port de reine et de vos formes pleines

Encore maintenant cette vue me désarme

Même si vous quitter, me plonge dans la peine.

Souvenez vous de moi sans une once de haine

De tous les grands bonheurs que nous avons connus

Pour ma part je m'en vais, je vais vers l'inconnu

Je penserai à vous où que ma route mène.

Je vous souhaite de trouver un homme encore capable

De vous manifester une passion sans faille

Puisse-t-il rallumer dans ce regard la flamme

Que tout amant recherche dans les yeux d'une femme.

Pierre Boutet

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