25 novembre 2015
Tableau
Tous près de ta couche je rêve que je touche
Ta peau satinée, de peur de briser
Cette lumière douce qui vient iriser
Autour de tes lèvres les plis de ta bouche
Je reste la, pantois, à te contempler.
Tu es un miracle ainsi abandonnée
En grande confiance dans tes draps brodés.
Ce serait si dommage de te réveiller.
Comme tu respires à petites goulées
Soulevant ta poitrine aux jolis seins moulés.
Tu es comme une image d'un tableau échappée
Soit d'un Caravage ou bien d'un Courbet.
Ce serait sacrilège que cette beauté
A ce moment rare soit ainsi froissée.
Alors je me retire à petits pas comptés
Fort d'une aventure que ne pourrai conter.
Pierre BOUTET
Tous droits réservés
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