17 mai 2018
Pantoum de l’amoureux
Pantoum de l’amoureux.
Sur l’herbe tendre et verte, qu’une douce pluie mouille
J’ai dit combien je t’aime, je t’ai donné mon cœur
Tandis que dans ce monde, que bien trop d’hommes souillent
On voit las tous les jours, quelque chose qui meurt
J’ai dit combien je t’aime, je t’ai donné mon cœur
J’attends dès à présent, et vois-tu j’en bafouille
On voit las tous les jours, quelque chose qui meurt
Mais le temps qui s’enfuit, bien trop vite les brouille.
J’attends dès à présent et vois-tu j’en bafouille
Que tu répondes oui,... [Lire la suite]
17 mai 2018
Les voies ouvertes
Les voies ouvertes.
Comment n’aurait-on pas à coup sur le vertige
Si l’on regarde bien au delà de sa bulle
Si on sait écarter tout ce qui nous afflige
Pour voir ce qui est plus grand, ou ce qui est minuscule.
Nous sommes des géants, pour toutes particules
Insensibles bien sûr à nos conciliabules
Atomes, électrons bien plus petites encore
Qui constituent pourtant la substance des corps
Nous sommes des poussières pour les astres lointains
Étoiles et galaxies et ce jusqu’aux confins
D’un univers immense, bien au... [Lire la suite]
17 mai 2018
Au fond de mon jardin
Au fond de mon jardin.
Souvent je vais pleurer, au fond de mon jardin
Auquel je livre intime, mes plus lourds chagrins
De ces poids me délivre, la tête entre les mains
D’où mes peines s’écoulent, mais renaîtront demain.
La terre sous mes pieds, l’odeur d’herbe coupée
Le frais de la rosée, les souffles parfumés
Estompent un moment, dans ce bain de nature
Les effets malheureux, des coups, des blessures.
Quand les larmes ont coulé, que je me sens lavé
Parfois mais pas toujours, je me sens plus léger
Je... [Lire la suite]
17 mai 2018
Lourds secrets
DUO de plumes
Lourds secrets.
Ils n'y ont pas pensé, à ce lot de souffrances,
Ceux qui dans la douleur, nous forcent à exister,
Dans une vie empreinte, d'un éternel silence,
On reste cette tache, qui gâche le portrait.
Pour les uns sûrement d’abord par insouciance
Car les enfants avant, n’ont vraiment d’existence
Pour tous plus sûrement, c’est bien de l’inconscience
Quand pour se reproduire, nul besoin qu’ils y pensent.
Mais ces secrets nous suivent, souvent bien malgré nous,Il suffit de recherches, et... [Lire la suite]
17 mai 2018
Notre altiplano
Notre altiplano.
Regardez ce pays, écoutez, il vous parle
Si vous l’avez compris venez y faire escale
Car il est généreux, il ouvre grand ses bras
A tous ceux qui voudraient l’arpenter de leurs pas.
Admirez ce pays, sa beauté sans pareille
Quand elle est dévoilée, sans pudeur, au soleil
Ses montagnes escarpées, ne sont pas les moins fières
Elles sont accessibles, dans leur présence altière.
Respirez ce pays, goûtez son énergie
Qui brave tous les vents, la neige et la pluie
Parcourez ses forêts et sillonnez... [Lire la suite]
17 mai 2018
Comment puis-je le taire ?
Comment puis je le taire ?
Et s’il fallait me taire, ne le dis pas ma mie
Pour toi j’ai tant souffert, qu’à présent j’ai compris
Que ne suffisent pas les mots, même d’amour
Que ce n’est pas ainsi, qu’il faut faire ta cour.
Lors je saurai me taire, sans taire mon amour
Lors je saurai me taire, sans attendre mon tour
Il y a fort à faire tant grouille tout autour
Ces mille prétendants comme autant de vautours.
Mais j’aurai beau me taire, toi en haut de ta tour
Tu me verras ardent, sans enchaîner de tours
Tu me sauras... [Lire la suite]
17 mai 2018
Combien m’ont fait rêver...
Combien m’ont fait rêver.
Combien m’ont fait rêver toutes les caravanes
Traversant ces déserts où si peu se pavanent
Ces files de chameaux chargés de lourds paniers
Et dont les ombres dansent sur les dunes ondulées.
Combien m’ont fait rêver ces palais de l’orient
Décorés richement couverts de marbre blanc
Et leurs harems cachés par les moucharabieh
Où se baignent des femmes à la peau parfumée.
Combien m’ont fait rêver ces souks désordonnés
Croulant sous les étoffes de tissus damassés
Et ces armes... [Lire la suite]
17 mai 2018
Il n’y a pas que la gloire
Il n’y a pas que la gloire.
A tous ces vents mauvais, qu’accompagne la gloire
Ce mauvais sentiment, qu’il n’y a de victoire
Qu’à être et demeurer, inscrit dans les mémoires
Qu’au prix du sang versé ou de l’exploit d’un soir.
Je n’aime ces champions, auréolés vainqueurs
Pas plus que ces héros croulant sous les vivats
Ceux qui ont plus de place tout au fond de mon coeur
Ce sont les gens modestes dont on ne parle pas.
Ce sont tous ces champions héros du quotidien
Qui par de simples gestes font que tout va... [Lire la suite]
17 mai 2018
Élu
Élu.
Naïf longtemps j’ai cru, que j’étais un élu
Qu’un superbe destin, tout au bout de ma rue
M’attendait moi l’enfant, puisque j’étais perdu
Que la chance allait, me porter jusqu’aux nues.
Il me semblait pouvoir, répondre aux défis
A ce que je voyais, du monde autour de moi
Je n’avais qu’entrevu, pourtant cet infini
Et les questions sans fin, pas plus que les pourquoi.
Il m’a fallu grandir, pour comprendre les choses
Que moi je n’était rien, en tout cas pas grand chose
Qu’il y avait sur terre, de trop... [Lire la suite]
17 mai 2018
Voile
Voile.
J’ai au coeur cette plaie qui s’ouvre et se ferme
A l’esprit souvenir que mes regrets referment
Toujours la sensation présente et lancinante
Comme fait une envie quand elle est absente.
La torture est douce, puisqu’il n’y a point de sang
Bien qu’il batte à mes tempes, sur un mode pressant
Le manque et le remord y mènent une danse
Qui est plus que malaise, véritable souffrance.
Je ne sais plus très bien, qu’elle en est la cause
Car j’ai enfoui profond, la raison et la chose
Je ne puis plus me battre contre cet... [Lire la suite]