30 octobre 2019
Trop petit ?
Trop petit ?
Je suis bien trop petit pour changer quelque chose
Ce monde est immense, je n’y suis pas grand chose
Ainsi dira celui qui va baisser les bras
Et aller se cacher tout au fond de ses draps.
N’est-ce pas de l’orgueil que de se croire fort
Ou de la lâcheté à ne faire d’effort ?
N’est-ce pas trop facile de dire je ne peux pas
Quand c’est bien à chacun pourtant de faire un pas.
Avez-vous déjà vu ces grandes fourmilières
Qui sont dans les forêts des formes familières
Regardez y courir ces êtres minuscules
Aucun n’a fait tout seul, ces si grands tumulus.
Brindille après brindille, bâtir ces monuments
Travailler toutes ensemble et ce obstinément
Il n’y a pas de doute non plus d’hésitation
Aucune ne se prend jamais pour un champion.
Pourtant les hommes ont dit-on l’intelligence
De ne pas se plier toujours à un programme
Ils revendiquent fort au long de l’existence
De jouir de liberté, a défaut c’est un drame.
Plutôt que d’évoquer comme moi la fourmi
D’autres eux font appel au charmant colibri
Qu’importe la formule, qu’importe la raison
Ils nous faut tous éteindre le feu à la maison.
Ainsi devraient les hommes faire aussi ce choix
D’œuvrer tous ensemble, à faire ce qu’on doit
Avec humilité conjuguer leurs talents
Pour préserver pour eux leur environnement.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
Publicité
Publicité
Commentaires