22 septembre 2019
Raffut.
Raffut.
Ils ne font de raffut, tout au sein des broussailles
Si tu es à l’affût , tu les vois, tu tressailles
Troglodyte mignon ou bien chardonneret
Des oiseaux élégants, autant qu’ils sont discrets.
Et tout est bien ainsi, quand on a récompense
Que d’avoir su un peu, faire preuve de patience
Immobile, observer, ouvrir muet les yeux
Apercevoir enfin, des animaux gracieux.
Qu’ils étaient autrefois, il n’y a pas si longtemps
Autour de nous nombreux, sans toujours qu’on les voit,
Qu’on y soit attentif, il y en avait tant !
Pour en voir aujourd’hui, c’est l’exploit permanent.
Depuis combien d’années, n’ai je vu de serpents
Quand vipères et couleuvres, j’en capturais enfant ?
Où sont le lézard vert, ou bien le geai huppé
Qui peuplaient l’univers de mes jeunes années ?
Le jardin est trop propre, je n’y vois d’araignées
Tient la grenouille saute, me serais-je trompé ?
Encore un peu d’espoir, et de diversité
Et le vol d’un oiseau, peut encore me troubler.
J’ai toutefois conscience d’être privilégié
Dans ce coin de montagne, qu’on n’a trop abîmé
Mais je sais que le vide avance à grands pas
Dans trop de ces endroits, où moi je ne vis pas !
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
Publicité
Publicité
Commentaires