22 septembre 2019
Comme elles sont.
Comme elles sont.
Ce n’est que fin bourré qu’il arrive à la dire
Cette désespérance qui le mine à mourir
Il ne se sent plus bien, qu’en étant toujours ivre
Il n’a jamais trouvé, de chemin dans les livres
Alors il crie, il beugle et c’est parfois sublime
Tant il est écorché et au fond de l’abîme
D’où il renvoie vers nous, cette lucidité
Qu’on n’atteint las parfois, que dans l’ébriété.
Nous en avons connu, de ces clochards célestes
Qu’on aime à exhiber, de cette façon leste
Qu’on a de mépriser tout ce qui nous dérange
Et qui ne provient pas de la bouche des anges.
On se gausse alors, des éclairs de génie
Qui sortent dans ce cas, même au cœur du vomi
De peur que de comprendre que tout est avanie
Dans ce monde qui court, tout droit à l’agonie.
Les esprits trop fragiles, ont tant besoin de sens
Pour supporter encore leurs trop pauvres existences
Qui ne préfère rire, de propos dits abscons
Pour ne pas voir les choses, clairement comme elles sont ?
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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