10 juin 2019
Hier encore
Hier encore.
Un jour tu réalises que tu n’as plus vingt ans
Que t’as des cheveux blancs, et plus toutes tes dents
Tu entends au fond de toi, que s’étonne l’enfant
Lorsque ton corps résiste à ses emportements.
Des douleurs apparaissent, à des endroits qu’avant
Dont tu n’avais conscience que fugitivement
Les épaules, les reins, genoux ou chevilles
Tu as si mal parfois, que même tu vacilles.
Pourtant hier encore, tu te sentais vaillant
Ton corps obéissait, à tous tes mouvements
L’essoufflement n’était, qu’au bout de grands efforts
Maintenant tu t’arrêtes, quand ça monte trop fort.
Tu veux encore y croire, tu te remets au sport
Car tu as pris du poids, ainsi que des remords
Mais un peu tu retardes, au mieux tu ralentis
Les effets des années et ta chair tu maudis.
Entends lors ricaner, les gens autour de toi
Pensant voilà un vieux, qui ne s’accepte pas
Tandis que d’autres disent, il est bien conservé
Mais au vu de son âge, il ne peut pas gagner.
Qu’importe tous ces rires, si tu aimes la vie
T’acceptes à chaque étape, d’adapter tes envies
Tu ne renonces à rien, mais tu as bien compris
Que si ton cœur est jeune, ton corps lui a vieilli.
Un jour tu réalises que tu n’as plus vingt ans
La vie plus ne gaspilles, car tu n’as plus le temps
Tu savoures alors les joies de chaque instant
Tu es devenu plus sage, mais tu n’es plus fringant.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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