2 mai 2019
A ça qu’elle rime
A ça qu’elle rime.
Mouvement alangui des algues qui balancent
Au gré de ces courants que les océans brassent
Tout au fond amorties les fureurs de surface
L’éternité en bas très doucement se passe.
Tout un monde bercé d’une aimable lenteur
Les choses qui s’y meuvent n’y montrent aucune ardeur
Une ambiance sereine et un calme trompeur
La mort aussi tout guette ici bas comme ailleurs.
Bruissement sourd et lent fait le vent dans les branches
Entraînant sourdement chaque arbre qui penche
Brassement de feuillages là tout en haut des cimes
Qui parfois trop violent les brise ou les abime
Tout un monde offert aux caprices du temps
Les choses qui l’habitent sont toutes en mouvement
Une lutte éternelle comment faire autrement ,
La mort ici tout guette de ce qui est vivant.
Enchaînements toujours de nos vies régulières
Au gré de tous ces jours où on voit la lumière
Répétitions et cycles que l’on suit si fidèles
Se conformant aussi à de mêmes modèles
Toute une vie réglée sur papier à musique
Jusqu’à une fin que l’on sait fatidique
Une lutte ordinaire de millions de victimes
La mort tous elle guette, c’est à ça qu’elle rime.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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