C’est à se demander.
C’est à se demander...
Le soleil est partout, chaque cristal de neige
En renvoie les rayons puis il se désagrège
Ils foisonnent à milliards sur la piste ouverte
Où nos raquettes glissent et où nos pas se perdent
Par un hiver trop doux sous des cieux bleu azur
On marche peu couverts, vue la température
On goûte ce plaisir de voir cette nature
Comme elle était avant que l’homme s’y aventure.
Ces rochers, ces forêts de sapins tourmentés
Courbés, tordus, pliés par des vents sans pitié
Ces traces dans la neige de lièvres et cervidés
Nous encouragent certes à de telles idées.
Les refuges croisés sur le bord du chemin
Sont bel et bien fermés, ils n’en servent pas moins
À des bergers sans doute à la belle saison
Lorsque les vaches paissent quand l’herbe est à foison.
Un sacré point de vue termine la ballade
La controverse naît pour savoir les sommets
Qui pointent enneigés au fond de la vallée
Chacun a sa réponse et porte l’estocade.
Si l’aller vit montée sur montée enchaînées
Le retour en descente nous a tous enchanté
Plus d’effort à fournir, juste à savourer
Les lacets du parcours et les vues dégagées.
De si belles journées sont au calendrier
Autant d’anomalies que jolis pieds de nez
Avoir chaud en hiver c’est le monde à l’envers
C’est à se demander où va notre univers ?
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com