19 août 2018
Personne ne les attend.
Personne ne les attend.
Je pourrais qui pour m’en empêcher ?
Chanter le désespoir, dire l’inanité
De nos vies qui se perdent dans cette éternité
De notre dérisoire dans cette immensité,
Je pourrais, qui donc niera ma peine ?
Pleurer sur ces amours ou gémir de mes chaînes
Dire que rien ne sert de chérir dans son cœur
Que toujours va périr ce qu’on a de bonheur.
Je pourrais, qui pour donner l’alarme ?
Vomir sur les infâmes ou maudire les drames
Rappeler ce que pèse le faible pour le fort
Que toujours au plus humble on trouvera des torts,
Mais tant l’ont déjà fait que pourquoi ajouter
Des mots sur tous ces maux, des vers sur ces galères
Mais tant l’ont exprimé avec un grand talent
Que je sais que les miens personne ne les attend.
Je pourrais, car ça je sais qu’on l’aime
Chanter sur ces amours aux couleurs marjolaine
Dans nos vies qui palpitent au rythme de nos cœurs
Dans nos cœurs qui vibrent au gré de nos humeurs.
Je pourrais, peut être avec succès
Louer l’honneur des hommes et la fraternité
Dire le prix ultime de toutes libertés
Rêver avec vous autre qu’existe égalité.
Je pourrais, sans grand effort je pense
Célébrer la beauté de la mère nature
Admirer tous les arts qu’on met en devanture
Vanter la vraie valeur qu’à toute existence.
Mais tant l’ont déjà fait que pourquoi répéter
Des mots sur ces tableaux, des vers sur la beauté
Mais tant l’ont exprimé avec un grand talent
Que je sais que les miens personne ne les attend.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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