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Les troubles remuements des âmes et des cœurs...
1 août 2018

Appeler un chat

 

Les facéties de Pierre
Comme vétérinaire, j’aime appeler un chat un chat. Si parfois pour jouer je saute du coq à l’âne, je sais le résultat n’est pas à la hauteur, la montagne souvent accouche d’une souris. Pour autant n’ayant pas encore un chat dans la gorge, j’essaie d’éviter de réveiller le chat qui dort, d’autant que quand le chat n’est pas là, les souris dansent ! Qui ne nourrit le chat, nourrit le rat !
Mais le chien direz-vous ? Qui m’aime, aime mon chien, mais qui le l’aime pas, l’accuse de la rage. Peu m’importe, chien qui aboie ne mord pas et quand les chiens aboient, la caravane passe. Mieux vaut un chien en vie qu’un lion mort même si pendant que le chien pisse, le loup s’en va...
En parlant du loup, on en voit la queue, et si les loups ne se mangent pas entre eux, pourquoi dit on que l’homme est un loup pour l’homme ? Peut être que certains se font brebis, alors le loup les mange ? Je sais un cochon n’y retrouverait pas ses petits ! 
Je pourrai tout aussi bien vous parler des poules, des œufs et des poissons, mais une hirondelle ne fait pas le printemps, et je ne voudrais pas mettre la charrue avant les bœufs ou que vous pensiez que je vous donne un œuf pour avoir un bœuf, je m’en vais vous quitter en espérant vous avoir distrait...mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué !
Pierre-Jean BOUTET
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