29 juin 2018
Dialogue singulier
Dialogue singulier.
Lorsque dame ruisselle cachant sous son rideau
Le vol des hirondelles et les troncs des bouleaux
Le seigneur étincelle, souverain de là haut
Et joue dans nos prunelles des reflets de joyaux.
Quand les deux se succèdent sur la terre affamée
Alors la vie accède à ce temps d’exploser
Et tout ce qui précède est alors oublié
Car toute rancoeur cède, quand tout nous est donné.
Dès que les eaux imprègnent tous les sols assoiffés
C’est bien le vert qui règne, les sols en sont coiffés
Et quand les rayons peignent sur les ombres chassées
Qui dans la chaleur baignent, l’herbe va repousser.
Quand les deux se marient alors pour le meilleur
Le paysan parie sur son prochain bonheur
Quand les deux s’injurient c’est bien pour son malheur
Car les deux en furie, des raisons d’avoir peur.
Si la pluie nous inonde d’averses bienfaisantes
Elle répand des ondes presque euphorisantes
De sa chaleur féconde aux sensations grisantes
Le soleil lui répond , l’alliance est plaisante,
Quand les deux font leur lit dans les sillons des champs
On dit le temps béni que c’est un beau printemps
Quand les deux font leur nid dans le coeur des amants
On dit que c’est parti pour s’aimer bien longtemps.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
Publicité
Publicité
Commentaires