29 avril 2018
Épitaphe
Épitaphe.
Quand rugiront les vents sur les villes désertes
Sur les routes engorgées de carcasses rouillées
Quand tout redeviendra très lentement poussières
Qu’il ne restera rien, de toutes nos lumières
Qu’un soleil vieillissant, rougeoiera dans les cieux
Que tout sera enfoui, de nos rêves de dieux
Qu’il n’y aura de vie, sur notre pauvre terre
Que quelques bactéries, et des milliards de vers,
Quand plus aucun témoin, de tout ce que nous fûmes
A part quelques vestiges, que personne n’exhume
Ne pourra relater, ce que fut la grandeur
D’une espèce mortelle, victime de ses peurs.
Quand tout sera silence, en dehors de ces bruits
Que la nature fait, et qui en sont les fruits
Dans l’univers cosmique, s’est éteint un miracle
Qui pendant un instant, offrit un beau spectacle.
Le rideau est tombé, lui aussi en morceaux
Le mot fin est inscrit, sur ce triste tableau
Qui donc pourra les dire, alors ces derniers mots
Inscrire sur la tombe, l’épitaphe de trop.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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