7 mars 2018
Sur des vents invisibles
Sur des vents invisibles
Je me laisse porter sur ces vents invisibles
Où s’en va voguer l’âme, qui cherche l’indicible
Mon corps ne compte plus, il n’est que réceptacle
Au pire il ne devient, qu’un encombrant obstacle.
C’est pourtant de ce corps, que m’arrive le monde
A travers mes cinq sens, en mille sensations
Pourtant quand je le quitte, fut-ce quelques secondes
Je me sens libéré, de toutes les pressions.
Que j’aimerai pouvoir, laisser ce lourd navire
Bien l’attacher au quai, le temps d’une dérive
De m’en aller voler, le plus loin de ces rives
Où nos vies se déroulent, à allure trop vive.
Échapper à ce temps, se soustraire aux outrages
Pour demeurer légers, quels que soient les rivages
M’en aller explorer, sans traîner ce bagage
Ce corps qui me trahit, puisque j’avance en âge.
J’ai trouvé une issue, qui enfin me soulage
Écrire est une drogue, qui a des avantages
Par elle je m’évade, en courts vagabondages
Les vers sont des vaisseaux sur lesquels je voyage.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
Publicité
Publicité
Commentaires