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Les troubles remuements des âmes et des cœurs...
3 janvier 2018

Princesse et chevalier

 

Princesse et chevalier.
L’était une princesse, qui vivait dans sa tour
De son dixième étage, elle voyait alentour
Elle lisait sans cesse, de ces romans d’amour
Où la belle épouse, chevalier troubadour.
Du haut de son balcon, qu’elle croyait dans le ciel
Elle guettait la venue, du guerrier courageux 
Qui en voyant la belle, et ses si beaux cheveux
Emprunterait sans crainte, la voie ascensionnelle.
Elle y apparaissait, toujours à la même heure
Elle y soupirait, à déchirer les cœurs
Et en faisant cela, croyait dur comme fer
Qu’elle mettrait d’un champion, le coeur tout à l’envers.
L’était un bon garçon, vivait en pavillon
Dans son petit jardin, c’était un paladin
Il était bien nourri, de capes et d’épées 
Ou le glorieux héros, sauve sa dulcinée.
Du haut de son grand arbre, la tour de son château 
Il voyait tout en face, des falaises bien grises
Il se disait qu’un jour, dès la décision prise
Il se hasarderait, à en faire l’assaut.
Il y rêvait des heures, jamais à la même heure
Faisait des moulinets, avec son épée 
Il pourfendait alors, un dragon de malheur
Il n’avait pas très peur, et toujours il gagnait.
Voilà qu’un jour la belle, du haut de son balcon
Vit bien en dessous d’elle, ce bien joli garçon
Qui s’agitait vaillant, tout en haut de son arbre
Et cela voyez-vous, ne la laissa de marbre.
Voilà que le garçon, vit en levant les yeux
La haut sur son balcon, la jolie esseulée 
Elle était prisonnière, c’est bien sûr du donjon
Il fallait sur le chant, investir la prison.
Lors la belle le vit, jaillir de son jardin
Il était vraiment beau, tout comme un paladin
Elle lui fit un signe, code du bâtiment 
Fallait pas qu’il se perde, dans son égarement.
Le vaillant décoda ce langage des signes
Il était assez grand, il en était donc digne
Il partit derechef, courant dans l’escalier
Jusqu’à ce qu’il atteigne, enfin le bon palier.
Il tapa à la porte, et on vint lui ouvrir
Demanda c’est pourquoi, une dame gentille
Le garçon rougissant, dit j’ai vu votre fille
Pourrais-je un peu jouer, pouvez-vous le souffrir.
La dame tout sourire, dit Jeanne, c’est pour toi
Il y a là un garçon qui demande après toi
On vit alors gamine et ses très longs cheveux
Venir dans un fauteuil, un sourire heureux.
Elle dit oh bonjour, merci d’être venu
Toi que dans ton jardin j’ai déjà bien sûr vu
Nous allons bien jouer nos romans d’aventure
Je suis sûre à te voir, qu’ils sont dans ta nature.
Le garçon fut surpris, mais il se ressaisit 
La princesse en détresse, ne réclamait que lui
Il sentit tout au fond, qu’elle avait même rêves 
Il ne serait pas bien qu’on les lui enlève.
De ce jour savez-vous, dans ce quartier bien triste
D’une banlieue perdue, naquirent deux artistes
Capables de jouer des histoires splendides
Conservant tout en eux, leurs deux cœurs bien candides.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com
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