13 septembre 2017
Qu'importe le poète...
Qu'importe le poète...
Au fond du canapé c'est là que je médite
Ca n'est pas très glorieux, c'est ce que vous-vous dites
Pourtant sur le sofa, la muse me visite
Peut être est-ce après tout là aussi qu'elle habite.
Je n'ai pas du poète les instruments sacrés
Mon encre elle est sèche et je n'ai de papier
Ma plume est mon doigt, je sais ce que lui dois
Qui court sur ma tablette c'est si simple tu vois.
On aime à fabuler sur cet art littéraire
À voir Victor Hugo comme un parfait emblème
La poésie mérite à coup sûr que on l'aime
Mais elle n'a nul besoin de tous ces vieux repères.
Elle est liberté bien hors des conventions
Elle n'a pas de règles hors celles qu'on se donne
C'est rarement l'auteur qui se dit qu'elle est bonne
C'est toujours le lecteur qui ou non s'y abonne.
Bien plus qu'un passe temps pour moi elle est vitale
Et lorsque j'écris ma vie est idéale
Qu'importe le décor, si on se met en quatre
Qu'importe le poète, si le texte lui cadre.
Pierre-Jean BOUTET
Publicité
Publicité
Commentaires