Cent à l'heure
Cent à l'heure
Je n'ai pas su alors plus jeune goûter la vie comme il convient
Je n'ai compris combien précieux étaient les moments plus heureux
Si je pouvais là les revivre et notamment les amoureux
Combien alors j'en serai ivre, combien ils seraient merveilleux.
La vie s'écoule à cent à l'heure et fugaces sont ces instants
On court, on vole, on éprouve et on le fait à pleines dents
Mais rarement on les savoure avec délice lentement
On les dévore, on les brûle bien trop souvent impatiemment.
Il y a tant et tant de choses à découvrir si peu de temps
C'est rarement que l'on se pose pour écouter le bruit du vent
On parle, on rit, toujours on cause, on veut aller de l'avant
Si peu fréquent que l'on dispose pour bien aimer d'assez de temps.
C'est colibri quand on est jeune, plus tard on est plus éléphant
On va si vite pour le fun, ensuite on a bien plus de temps
Pourtant le temps de la jeunesse nourri de ses rêves d'enfant
Est le terreau de la vieillesse en mille souvenirs charmants.
Pierre-Jean BOUTET
cambredaze.canalblog.com