20 mai 2016
La maison vide
C'est une maison vide toutes vitres brisées
Les murs renvoient l'écho de nos voies étouffées
Des meubles éventrés, des couches de poussières
Des toiles d'araignées, et des rais de lumière.
J'en ai les larmes aux yeux quand je vois ma demeure
Je suis parti longtemps, j'étais adolescent
Quand mes parents sont morts, et maintenant je pleure
Ne restent que des fantômes et les rumeurs du temps.
Voilà c'était ma chambre toute ensoleillée
Ce n'est qu'un débarras, la vermine y grouille
Là c'était le séjour où nous aimions jouer
Son plancher est crevé, ma mémoire se brouille.
La terrasse ombragée où étaient nos tablées
Quand aux beaux jours d'été on y prenait le frais
Voyez toutes ces ronces au lierre emmêlées
Qui en couvre le sol, l'efface à tout jamais.
La cave est comblée, le grenier éventré
Que voilà une ruine dont la vie s'est enfuie
Avec elle les joies et les bonheurs aussi
Ne restent que souvenirs de la maison aimée.
Ne revenez jamais où vous avez vécu
Vous ne pourrez le voir sans être fort déçu
Conservez bien précieux les meilleurs souvenirs
Et faites y revivre les amours et les rires.
Pierre BOUTET
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