20 avril 2016
Essai
Le berceau des espoirs comme il apparait vide
La barque des désirs est pleine de gens avides
Le train des catastrophes est lui à pleine allure
La corne d'abondance, tarit mère nature.
Le bal des hypocrites a toujours fait le plein
La danse des démons comme elle bat son plein
Les cris des malheureux ne sont plus entendus
Le monde, à l'argent, s'est désormais vendu.
Les assiettes sont remplies au festin de l'enfer
La planète tressaute en tremblements de terre
Le spectacle est offert aux foules anesthésiées
D'un monde en folie dont la fin va sonner.
La montre qui s'affole, la course est perdue
Les temps sont révolus de ces fruits défendus
L'homme a fait ses règles et le match a perdu
Ecouter la nature c'était bien trop ardu.
L'apocalypse appelle ses quatre cavaliers
La clepsydre se vide et les temps sont comptés
Certains se battent encore un peu désespérés
La plupart se résignent et jouissent sans compter.
Si un dieu nous observe il doit bien constater
Que l'expérience humaine est bien près d'échouer
Que malgré la sagesse dont il nous a doté
Ce sont bien nos passions qui ont tout emporté.
Pierre BOUTET
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