26 mars 2016
Éphémère
Éphémère
C'étaient des temps troublés, il y régnait la faim
La violence y était chose très familière
Les gens étaient armés, la vie était galère
Le sort de chaque homme, affaire du destin.
La vie alors était une denrée précieuse
Pour ne la gaspiller on la brûlait au feu
Des plaisirs, des amours, et pourquoi pas du jeu
Ouvrir une parenthèse, surtout pas sérieuse.
La mort vous y guettait à chaque carrefour
Des vilains agressaient les passants tous les jours
La maladie fauchait les foules des cités
On voyait dans les champs des corbeaux par milliers.
L'art était au zénith, tant les hommes voulaient
Vivre, danser, chanter, célébrer la beauté
De beaux tableaux ornaient les salons les plus riches
Les troubadours charmaient les nobles dans leur niches.
Les guerres ravageaient les campagnes appauvries
La peste se répandait comme une malédiction
La religion prônait actes de contrition
On voyait des pendus, régnait la barbarie.
On y prisait alors tous les bals populaires
Les fêtes de la St Jean, les banquets de mariage
Il fallait profiter tant la vie est précaire
Des joies et de l'amour, avant le grand passage.
Pierre BOUTET
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