Le nez pointe vers les etoiles
Le nez pointé vers les étoiles
Une queue de comète illumine les cieux
Elle fait une traînée comme une chevelure
Pour ceux qui ont précédé, c’était celle d’un dieu
Voyez comme il parade et a belle allure.
Autrefois on rêvait à ces évènements
On ne les comprenait, sinon en inventant
Des histoires fantastiques pour les foules hystériques
La science n’existait pas, c’était place au magique.
Car dans le firmament, visible aux yeux des hommes
Il y avait matière à poser des questions
Certaines menaçaient fort toutes les institutions
Enfermées dans leur dogme comme d’autres en prison.
A présent qu’on dispose de quoi mener la quête
Sondes ou satellites pour creuser la question
A rêver de missions plus loin que l’horizon
On en oublierait presque notre vieille planète.
On voit jusqu’aux étoiles et jusqu’aux galaxies
On est même capable d’y distinguer la vie
Dans ce même moment qui se passe sur terre
On n’y maîtrise plus ni la paix ni la guerre.
Je connais la parabole de ce vieil astronome
Le nez pointé au ciel qui tombe dans une fosse
J’en vient à me demander si à présent les hommes
Ne se comportent pas comme des sales gosses.
Pierre BOUTET
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