Femmes volées
En catimini, sans faire de bruit
Elles doivent fuir le lit, prendre le maquis
Les filles volées qui sont asservies
À leurs folles doctrines et à leurs hérésies.
Ces filles à peine femmes qui sont enlevées
Ou qui sont séduites par de fausses idées
Croyant aux mirages que font miroiter
Les biens laids ravages de la liberté.
Quand elles réalisent qu'elles sont piégées
Soit elles se soumettent et sont résignées
Soit elles cavalent le plus loin possible
Après avoir vu tant de choses terribles.
Veillons plus souvent, soyons vigilants
Protégeons nos filles, protégeons nos femmes
Protégeons nos sœurs, protégeons leurs âmes
De ces périls fous et hélas tentants.
Dans ce beau pays qu'est la terre de France
Il est un bien sacré celui de l'enfance
Et la liberté de toute conscience
Ne peut être invoquée devant cette indécence.
C'est trop déloyal d'arracher des êtres
A la chaleur des siens qui les ont vu naître
Pour les sacrifier, les jeter en pâture
Dans une folie contre toute nature.
N'est ce pas choquant que d'en voir certaines
Si endoctrinées qu'elles sont cheftaines
De ces causes atroces et si inhumaines
Et sont devenues indifférentes aux peines.
Soyons bien conscients qu'il est plus facile
De prévenir ce mal, d'éviter ces périls
Que ramener ces femmes parmi leurs vies d'avant
Ce qu'elle ont vécu est bien trop éprouvant.
Pierre BOUTET
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