18 novembre 2015
Issue fatale
Au lendemain des jours inertes
On ne mesure plus les pertes
Et tant de choses nous alertent
Qui sont si dures aux vives arêtes
Les murs sont pleins d'égratignures
Plus rien ne tient dans nos épures
La vie est devenue beaucoup moins sure
Ou est donc passée la nature ?
Partout on jette de nouveaux sorts
Soit aux vivants et même aux morts
Personne pour reconnaître ses torts
Ce sera miracle si on s'en sort !
On va on vit tout ça pour rien
Sans distinguer le mal le bien
Certains y voient de noirs desseins
Là est peut être notre destin.
Pierre BOUTET
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